G.R.E.I.T.D.

 

 

 

Groupe de Recherche sur l'Etat, l'Internationalisation des Techniques et le Développement

 

Adresse du siège : 63 passage du bureau, 75011 Paris - France

tel : 01 43 79 87 44 - fax : 01 43 79 73 09

e-mail : bruno.lautier@aol.com

 

1- Présentation générale.

 

Le GREITD est une équipe pluridisciplinaire, de statut associatif, regroupant des chercheurs et enseignants travaillant principalement sur l'Amérique latine (mais également sur l'Europe, de l'ouest et de l'est, l'Amérique du nord et l’Asie). Ses membres appartiennent aux universités où sont basées les équipes du GREITD (Paris I-IEDES, Paris III-IHEAL, Paris X, Paris XIII, Amiens) mais aussi à celles de Reims, Rouen, Cherbourg, Tours, au CNRS, et à l'IRD.

 

GREITD-IEDES: 45bis avenue de la Belle Gabrielle, 94 736 - tel : 01 43 94 72 20 -

fax : 01 43 94 72 44 -

GREITD-CEDI: Université de Paris XIII, av. J.B. Clément, 93430 Villetaneuse,

tel : 01 49 40 35 27.

Fax : 01 49 40 33 34.

Responsables :

Bruno Lautier (Professeur à Paris I-IEDES, président) ; le bureau est également composé de : Jaime Marques-Pereira (Professeur à l’Université de Lille I), Robert Rollinat Professeur à l’Université d’Artois), Pierre Salama (Professeur, Paris XIII), Bruno Théret (Directeur de recherches, IRIS-CNRS).

Membres du GREITD (tous à temps partiel), en 1999-2000 :

- 8 professeurs : J. Cartier-Bresson,( U. de Reims) F. Chesnais, (U. de Paris XIII), Bruno Lautier, (U. de Paris I-IEDES ), J. Marques-Pereira (U. de Lille I), M.F. Prévôt-Schapira (U. de Paris VIII), R. Rollinat, (U. d’Artois), Pierre Salama, (U. de Paris XIII) ; J. Valier, (U. de Paris X)

- 3 directeurs de recherches (R. Cabanes, IRD ; H. Rivière d’Arc, CNRS-CREDAL ; B. Théret, CNRS-IRIS)

- 6 maîtres de conférences : F. Alfonsi, U. de Cherbourg ; Ch. Azaïs, U. d’Amiens ; Th. Deffarges U. d’Amiens, H. Guillen Romo, U. de Paris VIII ; B. Jetin, U. de Paris XIII ; S. Longuet, U. d’Amiens.

- 6 ATER ou moniteurs (F. Dannequin, U. de Reims ; F. Marque, U. de Paris XIII ; C. Martimort , U. de Paris XIII ,A. Saludjian U. de Paris X ; S. Sebag, U. de Paris VIII ; M.F. Vernier, U. de Paris XIII ; C. Veil-Zadra, U. de Paris VIII),

- 7 chargés et ingénieurs de recherche : M. Aubrée, EHESS ; M. Bey, CRI- IEDES ; M. Bulkovstein, CEPREMAP ;B. Castelli, IRD, B. Destremau, CNRS ; D. Leborgne, CEPREMAP ; J. Rivelois, IRD).

- une dizaine de chercheurs étrangers invités (en général pour une année).

- une trentaine de doctorants ou de récents docteurs.

 

2- Axes de recherche:

Etat et intervention publique: politiques industrielles, sociales, et urbaines, fiscalité.

Internationalisation des techniques

Travail et emploi : travail industriel, économie informelle.

Pauvretés.

Crise financière, hyperinflation, change, système bancaire.

Dynamique des sorties libérales de crise.

Corruption, drogue.

Démocratisation,citoyenneté, légitimation.

Socio-anthropologie des représentations; religions.

Les thèmes privilégiés par le GREITD ces cinq dernières années sont les suivants:

- les conséquences sociales de l’ajustement économique, la pauvreté, et les politiques publiques à leur propos.

- l’évolution des systèmes de protection sociale en matière de santé, de vieillesse. Sa relation avec les compromis politiques et les formes du syndicalisme.

- l’économie informelle, son rôle en matière d’emploi et de substitut à la protection sociale.

- les problèmes monétaires: hyperinflation, dollarisation, financiarisation, et les politiques de stabilisation.

- l’impact de l’ouverture commerciale sur les économies et les sociétés latino-américaines.

- la décentralisation et ses conséquences, en termes de politiques sociales et de fonctionnement politique (clientélisme en particulier).

- l’économie et la sociologie politique de la drogue et de la corruption.

Pays plus particulièrement étudiés: Brésil, Mexique, Argentine, Colombie.

3- Historique, objet, fonctionnement, activités.

Le GREITD a été créé en 1983. Il a été présidé de 1983 à 1993 par Pierre Salama, et depuis 1993 par Bruno Lautier.

Le GREITD est un groupe de recherche universitaire, mais administrativement indépendant des institutions publiques. Il regroupe des chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants de doctorat issus de plusieurs universités et centres de recherche, spécialisés (complètement ou partiellement) dans l’étude des problèmes sociaux et économiques du Sud, particulièrement l’Amérique latine.

En effet, les spécialistes de l’Amérique latine sont, en France, dispersés dans de nombreuses institutions; à part deux ou trois centres de recherche publics, aucun groupe de latino-américanistes n’atteint une " taille critique " permettant de développer des activités scientifiques de grande envergure: organisation de colloques, tenue d’un séminaire régulier, recherches thématiques sur contrats. Le GREITD regroupe donc des chercheurs qui ont des appartenances institutionnelles diverses (pour l’essentiel des universités ou centres de recherche), mais qui mettent en commun leurs recherches sur l’Amérique latine au sein du GREITD. Un des objectifs du GREITD est d’utiliser sa connaissance de ce continent pour en déduire des enseignements concernant d’autres zones géographiques (Europe et Asie particulièrement).

A l’heure actuelle, le GREITD regroupe environ 60 membres résidant en France; 60% sont des économistes (Universités de Paris XIII-Villetaneuse, Paris III - IHEAL, Paris X - Nanterre, Amiens, CEPREMAP CNRS...), 25% sont des sociologues (Universités de Paris I-IEDES, Paris III-IHEAL, CNRS, IRD), 15% des géographes (U. de Paris III, Tours, CNRS, IRD). De ces 60 membres, 11 sont habilités à diriger des recherches, sans compter les professeurs dans des Universités latino-américaines en séjour post-doctoral, ce qui fait que le GREITD joue un rôle analogue à celui d’une école doctorale.

Le GREITD comporte également un réseau de correspondants en Amérique latine, formé pour sa plus grande partie d’anciens doctorants en France, particulièrement structuré dans les pays suivants: Colombie, Brésil, Mexique, Argentine.

Ses ressources proviennent essentiellement - outre les cotisations- d’institutions publiques (Universités, CNRS, IRD, ministères) qui lui offrent d’une part un appui " en nature " (locaux, télécommunications, reproduction de documents), d’autre part des ressources monétaires à l’occasion de contrats de recherche, enfin des ressources " ad hoc ", à l’occasion de colloques (financement de voyages...) ou de missions de coopération scientifique. Des ressources contractuelles complémentaires proviennent également d’institutions internationales, principalement européennes.

4-Accords internationaux :

Le GREITD participe à des accords interuniversitaires avec le Brésil (Brasilia, Sao Paulo, Campinas, João Pessoa, Salvador, Rio de Janeiro, Fortaleza), l'Argentine (Buenos Aires), le Mexique (UAM, Colegio de Mexico et Université de Guadalajara), la Colombie (Université Nationale de Bogota), l’Uruguay (Université de Montevideo), le Canada (GRETSE -Montréal). Il est également membre fondateur du GEMDEV (qui regroupe les équipes de chercheurs et formations doctorales de la région parisienne se consacrant aux questions liées au développement). Il participe à trois écoles doctorales (Paris I, Paris XIII, Amiens)

5-Séminaire du GREITD:

Le GREITD organise un séminaire régulier (une séance toutes les deux ou trois semaines) qui se tient à l'IHEAL-Paris III. Lors de ce séminaire (qui réunit quarante personnes en moyenne) sont alternativement discutés des textes récemment produits par les membres du GREITD, et des textes proposés par des personnalités invitées, généralement des chercheurs latino-américains. Ce séminaire bénéficie de l'appui technique des Universités de Paris I-IEDES et Paris XIII.

6-Equipes de recherche du GREITD:

Au sein du GREITD fonctionnent plusieurs équipes thématiques, menant des recherches sur des objets et des zones géographiques précis, généralement financées par des crédits publics sur appel d'offres. Actuellement (1999) fonctionnent des équipes sur les thèmes suivants: analyse de la pauvreté et des politiques sociales dans la perspective des grands marchés ; analyse du narcotrafic et de la corruption ; analyse des modes de sortie de crise des politiques néo-libérales et du nouveau rôle de l'Etat; analyse de la relation entre globalisation et décentralisation; étude des modes de gestion urbaine dans les phases de démocratisation; analyse des politiques de change et des mouvements financiers en Amérique latine.

7-Réseau international:

Le GREITD a, depuis sa naissance (en 1983) constitué un réseau international de chercheurs et d'universitaires, sur la base des membres étrangers du GREITD revenus dans leur pays d'origine, mais aussi des invités réguliers du GREITD. Ce réseau des membres étrangers du GREITD est particulièrement actif au Brésil, en Colombie, au Mexique et en Argentine. Il joue un rôle décisif dans la co-organisation de colloques internationaux, et dans la politique de publication du GREITD (en France et en Amérique latine).

 

8-Organisation de colloques internationaux:

Le GREITD a organisé ou co-organisé depuis 1984 treize colloques internationaux, dont sept en Amérique latine. A l'occasion de chacun de ces colloques ont été discutées de 25 à 50 communications, qui ont donné lieu à de nombreuses publications, tant en France qu'à l'étranger :

-1984: Paris, Ministère de la Recherche et de l'Industrie: "Endettement, grands projets industriels et agricoles"

-1985: Amiens: "Formes de mobilisation salariale et théorie du salariat".

-1988: Paris, Ministère de la Recherche et de la Technologie: "Politiques d'ajustement économique et recompositions sociales."

-1989: Brasilia: "Les politiques sociales en Europe et en Amérique latine" (en collaboration avec l'Université de Brasilia et la FLACSO).

-1989: Buenos Aires: "Les politiques d'ajustement entre la contrainte externe et l'impératif de cohésion sociale", en collaboration avec l'Université de Buenos Aires.

-1990 : Amiens:"Sociétés et politiques d'ajustement dans les pays semi-industrialisés".

-1991 : Salvador de Bahia (Brésil): "Politiques économiques et changements structurels en Amérique latine" en collaboration avec l'Université Fédérale de la Bahia.

-1992 : Guadalajara (Mexique): "Les nouvelles politiques d'ajustement en Amérique latine", en collaboration avec l'Université de Guadalajara.

-1993 : Chantilly: "L'Etat et le marché en Amérique latine".

-1994 : Montréal (Canada): "L'évolution des politiques sociales dans le cadre de l'ouverture des marchés continentaux" en collaboration avec l'Université de Montréal.

-1995 : Villa de Leyva (Colombie ): " Ouverture économique et sociétés latino-américaines ", en collaboration avec l’Université Nationale de Bogota

-1995 : Guadalajara (Mexique ): " Ouverture économique et intégration régionale ". en collaboration avec l’Université de Guadalajara.

-1997 : Buenos Aires (Argentine): " Processus d’intégration et blocs régionaux dans l’histoire des relations économiques, politiques, stratégiques et culturelles internationales " en collaboration avec l'Université de Buenos Aires.

De plus, le GREITD a organisé trois journées d'étude (1993, 1994 et 1996) à Paris, en collaboration avec la Fundacion de Altos Estudios Sociales de Buenos Aires (sur les problèmes de flexibilité de l'emploi et des conditions de travail).

9- Quelques ouvrages et numéros de revues rédigés ou dirigés par les membres du GREITD (depuis 1991) :

J. Marques Pereira (dir) : Stabilisation économique, protection sociale et travail, Argentine-Brésil, Cahiers des Amériques latines n°30, IHEAL Paris III,1999.

R. Poulin et P. Salama (dir) : L’insoutenable misère du monde - économie et sociologie de la pauvreté, ed. Vents d’ouest, Hull, 1998.

H. Hirata, B. Lautier et P. Salama (dir) : Les transformations du travail (Amérique latine, Asie) n° 154 de la Revue Tiers Monde, PUF-IEDES, 1998

P. Kopp: Economie de la drogue:éd. La Découverte, 1997.

H. Rivière d’Arc et C. Paix : Esprit d’entreprise et diaspora: nouveaux scénarios de chaque côté du Pacifique, ed. Maison-neuve et Larose, 1997.

H. Rivière d’Arc, C. Alba et I. Bizberg (dir) : La competitividad territorial, éd. Colegio de Mexico / CEMCA, 1997.

F. Chesnais (dir) : La mondialisation financière, éd. Syros, 1996.

R. Cabanes et B. Lautier (dir) : Profils d’entreprise au sud, éd. Karthala, 1996.

M.F. Prévôt-Schapira et J. Revel Mouroz (dir) : Le Mexique à l’aube du troisième millénaire, éd. IHEAL, 1996.

Revue : "Tiers-Monde" n° 142 (avril 1995): Pauvretés (direction: B. Lautier, P. Salama), PUF.

B. Théret (dir) : L'Etat, la finance et le social, éd. La Découverte, 1995.

R.Cabanes, J. Copans et M. Selim (dir.) : Salariés et entreprises dans les pays du Sud, éd. Karthala, 1995.

B. Lautier : L'économie informelle dans le tiers-monde, éd. La Découverte, 1994

F. Chesnais : La mondialisation du capital, éd. Syros, 1994.

H. Rivière d’Arc (dir) : Amérique latine, 19ème-20ème siècles: héritages et territoires, Armand Colin, 1994.

P. Salama et J. Valier : Pauvretés et inégalités dans le tiers-monde,éd. La Découverte, 1994 (traduit en portugais et en espagnol).

Revue "Cahiers des Amériques latines" n°15 (1993) : Protection sociale et néo-libéralisme en Amérique latine (direction: J. Marques-Pereira), éd. IHEAL.

Revue : "Tiers-Monde" n°131 (juil.1992) : Drogues et développement (direction: P.Kopp, P. Salama, M. Schiray), PUF.

B. Théret : Régimes économiques de l'ordre politique, PUF, 1992

B. Lautier, Cl. de Miras, A. Morice : L'Etat et l'informel,éd. L'Harmattan, 1991

P. Salama et J. Valier: L'Amérique latine dans la crise, Nathan, 1991.

10 - Autres publications :

En dehors de ces ouvrages, les membres du GREITD publient une soixantaine d’articles par an dans des revues avec comité de lecture (revues très diverses, particulièrement Tiers-Monde, Problèmes d'Amérique latine, Cahiers d'Amérique latine, Futuribles, Cahiers français....), et de nombreux ouvrages collectifs.Environ une douzaine de ces articles sont annuellement traduits et publiés en Amérique latine.

Le GREITD effectue diverses recherches sur contrat avec des institutions françaises et européennes, qui donnent lieu à la publication de rapports de recherche destinés aux institutions commanditaires.

11 - Recherches contractuelles récemment effectuées:

- Informalité, formation et emploi: une comparaison entre la Colombie et le Nordeste brésilien", financement : MEN (Ministère de l’Education Nationale)-MRT (Ministère de la Recherche et de la Technologie), (équipe de 10 chercheurs). Rapport remis en 1990.

- Étude des conditions de l’extension de l’économie de la drogue - Le rôle des frontières entre activités légales, illégales et criminelles, financement MRT ; (équipe de 4 chercheurs). Rapport remis en 1993.

- La mise en forme de la mobilité par l'emploi : employées domestiques et ouvriers du bâtiment en Amérique latine, financement MRT (équipe de 11 chercheurs). Rapport remis mi-1994.

- La recomposition des rapports sociaux par l'entreprise. Une étude comparative (Sénégal, Côte d'Ivoire, Inde, Bangladesh, Brésil), financement : MRT- ORSTOM (équipe de 14 chercheurs). Rapport remis fin 1994.

- Recompositions sociales, libéralisme économique et démocratisation (Brésil, Mexique), financement : MRE (équipe de 9 chercheurs). Rapport remis en octobre 1995.

- Les politiques publiques de répression du trafic de drogues, financement : Ministère de la Recherche. 1999.

 

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